samedi 27 mai 2017

Mon 9e mois de grossesse [vlog de grossesse #5]

Bonjour à toutes et à tous,

Nous voilà enfin arrivés dans le dernier mois de ma grossesse. "Petit bébé" est maintenant viable sans aucun souci, ce qui constitue un très grand soulagement pour mon mari et moi. 

A l'heure où je vous écris ces lignes, je suis à une semaine de mon terme. Autant vous dire que je vis un mélange de stress, d'impatience et de zénitude. C'est assez contradictoire je vous l'accorde ...

1. La fatigue
Aah la fatigue ... Je crois que je n'ai jamais autant dormi de ma vie à vrai dire. A la base, je ne suis pas une grande dormeuse. Je fais partie de ces chanceuses qui sont en pleine forme avec seulement 4 heures de sommeil.

Je n'ai jamais été de ces personnes qui pouvaient faire des grasses matinées jusqu'à midi et, même enceinte, ce n'est pas le cas. Par contre, je suis prise de petites fatigues tout au courant de la journée. Autant vous dire qu'arrêter de travailler fut un soulagement arrivée à un certain stade.

En plus de cette fatigue persistante, dès que je fais un peu d'effort, je suis très vite fatiguée et essoufflée. Ma gynécologue m'a demandé d'éviter de trop rester au repos. Donc, je m'efforce d'être en mouvement une bonne partie de la journée afin de la décider à descendre mais c'est très compliqué à gérer du point de vue de ma fatigue.

2. Les rendez-vous médicaux
Quand vous atteignez votre dernier mois de grossesse, en un coup, vous êtes bien plus surveillée qu'avant. On passe d'un rendez-vous par mois à plusieurs rendez-vous par mois. Actuellement, en plus des séances chez la kiné, je dois me rendre toutes les semaines chez ma gynécologue afin de voir comment se porte "petit bébé" et comment évolue l'ouverture de mon col.

Depuis le début du mois, j'en suis déjà à trois visites. Etant à une semaine de mon terme, je dois encore me rendre d'ici quelques jours chez la gynécologue afin de surveiller l'évolution si je n'ai pas accouché d'ici là. Mais, pour le moment, c'est le calme plat à mon plus grand regret ...

3. L'arrêt prénatal
Aah choisir sa date d'arrêt quand celle-ci ne vous est pas imposée ... C'est tout le problème. Personnellement, vu que je n'ai pas eu une grossesse problématique, ça a été compliqué de décider quand m'arrêter. Tout le souci est de ne pas perdre sa semaine pré-natale obligatoire mais de ne pas arrêter trop tôt pour profiter un maximum de temps de votre bébé quand il sera là.

La naissance de notre fille est prévue pour le week-end du 3 juin. Je comptais donc arrêter le 29 mai. Quand ma gynécologue a appris ça, elle m'a immédiatement dit qu'il en était hors de question et qu'elle me conseillait d'arrêter à partir du 22 mai au minimum. Et c'est finalement ce que j'ai fait. Par contre, quand on est chez soi et que tout est prêt, ces derniers instants de la grossesse passent de façon interminable.

4. Ma prise de poids
Le retour du sujet fatidique pour toutes les femmes enceintes... A la dernière pesée, il y a quelques jours, je n'avais pas pris plus de poids que la dernière fois, même ma gynécologue en a été étonnée et je me suis limite inquiétée de savoir si je devais manger plus car elle trouvait que "petit bébé" restait une petite crevette.

Que néni ! Au moins de kg une femme enceinte prend, au mieux c'est ! Et il faut se dire que de toute manière, le bébé ne manquera jamais de rien car il prendra toujours ce dont il aura besoin...

5. La prise de poids de notre "petit bébé" et sa position
Mon bébé prend tout doucement du poids. Au début du 9e mois, elle ne pesait que 2kg500, ce qui n'est pas énorme. Au milieu du mois, la gynécologue a évalué son poids à 2kg800 et elle ne semblait pas très satisfaite de ce poids (ce qui m'a d'ailleurs fait flipper car je me suis dit qu'il y avait un problème). Finalement, cette semaine, quand j'y suis retournée, la "petite puce" avait pris pas mal de poids : elle est montée à 3kg158 en une semaine de temps.

Quant à sa position, elle a enfin décidé d'être gentille et d'arrêter de vouloir rester transverse. Depuis le début du 9e mois, elle s'est positionnée tête vers le bas. Elle est donc en position parfaite pour un accouchement par voie basse (au plus grand bonheur de ma gynécologue).

6. Les contractions et les fausses alertes
Aah les fausses alertes ... Qui n'en a pas eu lors de sa première grossesse ? Je me pose la question. Si moi, je suis zen la majorité du temps, je pense que mon mari l'est beaucoup moins. Au début du 9e mois, j'ai eu une soirée où, pendant 1h30, j'ai eu des contractions toutes les 3 minutes. Mon mari a légèrement paniqué et était prêt à m'emmener à la clinique. Personnellement, j'ai essayé de rester zen et je lui ai dit de téléphoner au numéro de la salle d'accouchement. On m'a alors conseillé de prendre un bain chaud et, si elle continuait, je pouvais tout doucement me mettre en route. Finalement, tout s'est stoppé.

Deuxième fausse alerte, on avait peur que j'ai une fissure de la poche des eaux. Comme vous diront toutes les sage-femmes, dans le doute, il vaut mieux venir. Donc, nous sommes allés à la clinique afin qu'il vérifie ça et effectivement, c'était une fausse alerte. Il faut dire qu'avec la chaleur actuelle, c'est compliqué de détecter les fissures de la poche des eaux.

7. Les derniers préparatifs
Au plus le grand moment approche, au plus il est temps de finir les derniers préparatifs pour l'arrivée de "petit bébé".

Ainsi, ce mois-ci, nous avons terminé d'acheter les derniers vêtements qui nous manquaient pour l'arrivée de notre fille, les derniers articles de puériculture et nous avons enfin préparé le sac pour le jour J ainsi que la valise pour la maternité. C'est à partir du moment où tout ceci était fait que j'ai pris conscience à quel point le moment M approchait.

8. Les moments de stress et d'énervement
Aaah le stress qui arrive avec la naissance future qui approche de plus en plus... Je suis de ces futures mamans qui sont assez zen toute la grossesse mais une fois qu'elles voient le grand jour approcher, qui commencent à vouloir tout contrôler ...

Mon stress actuel n'est pas lié à l'accouchement en lui-même mais plutôt à l'après-accouchement. J'ai la "chance" d'avoir une belle-famille assez intrusive (enfin ça dépend qui dans cette belle-famille). Ce sont nous les futurs parents mais certaines personnes se permettent des commentaires et d'intervenir dans des décisions qui ne leur appartiennent certainement pas ! Ce fut le cas pour le choix du prénom, du nom de famille, de la maternité, des visites à l'hôpital et j'en passe des meilleures ...

Afin de vivre ce grand moment de notre vie, mon mari et moi avons pris quelques grandes décisions :

1) le prénom et le nom de famille relèvent de notre choix et c'est nous qui aurons le choix final. Nous avons donc décidé nous-mêmes quel serait le prénom que nous donnerions et que notre fille porterait nos deux noms de famille (vu que la loi en Belgique nous y autorise).

2) ma gynécologue travaille avec un des hôpitaux les plus réputés de la capitale. Mes beaux-parents ne sont pas habitués à aller dans cet hôpital. Ils ont donc émis des avis que ce serait mieux que j'accouche à Erasme qui est plus proche de chez eux, etc... Très vite, je leur ai dit qu'il en était hors de question et que mon choix était fait et il s'est maintenu. Je pense que le choix de la maternité où vous accoucherez est très important car vous partez à l'inconnu. Vous devez donc avoir confiance en l'hôpital où votre vie changera du tout au tout.

3) Ma belle-famille a pour tradition que toute la famille doit venir vous rendre visite dans les 3 jours que vous restez en clinique. Une femme qui a accouché a besoin par définition de repos. Il est donc, selon moi, hors de question que toute la famille de mon mari nous rendent visite. Nous avons donc décidé que seuls les frères et soeurs et parents seront conviés à nous rendre visite pendant ce délai de 3 jours. Pour les autres membres de la famille, il sera encore temps de nous rendre visite une fois que nous aurons rejoint notre maison.

4) C'est aux heureux parents d'annoncer la naissance et non aux grands-parents. Quand j'ai annoncé ma grossesse à ma belle-famille en novembre, il s'est passé quelque chose qui m'a vraiment mis les nerfs. Ma belle-mère s'est autorisée le droit de l'annoncer à toute la famille de mon mari, sans nous consulter au préalable. Pour l'annonce du sexe du bébé et de la naissance en elle-même, nous avons donc décidé que ça n'arriverait pas car je n'accepterai jamais qu'on me retire cette joie, que ce soit à moi ou à mon mari.

5) Mon mari et moi, même si nous avons notre compte Facebook, etc..., ne sommes pas fan des réseaux sociaux et nous sommes particulièrement conscients des dangers de ceux-ci. C'est pourquoi nous ne voulons pas que quiconque à part nous prenne de photos de notre fille et se permette de la montrer à notre place. Nous savons très bien en qui nous pourrons avoir confiance et en qui nous ne pourrons pas avoir confiance. Pour éviter toute polémique, nous avons donc décidé que personne, à part nous, ne pourra prendre de photos de notre fille.

6) Il y a des horaires de visite à la maternité. Dans la maternité où je vais accoucher, il y a des heures de visite assez larges : de 15h à 20h. Ca veut dire "pas avant" et "pas après". Un bébé a besoin de calme, surtout les premiers jours. Nous sommes les derniers de la fratrie de mon mari a avoir un bébé. Son frère a déjà trois enfants et sa soeur deux. Il est donc hors de question que ses parents, mes parents, ma soeur, sa soeur et son frère nous rendent visite en même temps. Pour éviter qu'il y ait trop de monde dans ma chambre et donc trop de bruit, j'ai donc demandé qu'ils nous téléphonent et s'arrangent pour les heures de visite.

7) Finalement, nous avons un dernier souhait que je compte bien faire respecter : je ne veux pas que ma fille aille dans les bras de tout le monde. Un bébé est très fragile, surtout dans les premières heures et jours de sa naissance. Que ce soient les enfants ou les adultes, il y a beaucoup de microbes que j'aimerais éviter que ma fille attrape. Je n'ai jamais compris ce délire qu'ont certaines personnes de vouloir porter le bébé dans leur bras. Mon mari et moi la prendrons dans nos bras et ce sera amplement suffisant !

Et vous, quels sont vos souvenirs de votre dernière ligne droite ?

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